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” Le daltonisme, qu’est ce que c’est vraiment ? “

Par Optitude

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Santé visuelle

“Pour les daltoniens, le homard est rouge quand il est cru et devient vert quand il est cuit.”

Pierre Dac

” Le daltonisme, qu’est ce que c’est vraiment ? “

Pierre Dac donne un exemple concret de ce que peut être une conséquence du daltonisme …

Qu’ est – ce que le daltonisme ?

Le daltonisme se définit comme une anomalie de perception des différentes couleurs .

Le daltonisme n’est pas une pathologie visuelle, mais plutôt une particularité qui modifie la perception des couleurs.

Transmise génétiquement, cette anomalie perdure toute la vie sans aggravation, ni amélioration

John Dalton ...

En observant un géranium à la lumière d’une chandelle, le chimiste anglais John Dalton eut le sentiment qu’il ne percevait pas correctement les couleurs.

C’est ainsi qu’il identifia , dès la fin du 18 e siècle, l’anomalie de perception des couleurs nommée daltonisme.

 Plus complexe  que la simple confusion entre le rouge et le vert, à laquelle il est souvent réduit, le daltonisme  revêt des formes diverses .

Pour bien  comprendre la diversité du daltonisme, revenons au  mécanisme de la vision des couleurs . Elle résulte de la perception de trois couleurs, le bleu, le vert et le rouge, dont la combinaison permet de  former toute les nuance de teintes possibles .

L’impression colorée élaborée par notre cerveau est la résultante  des informations sur les intensités respectives de ces trois couleurs , transmises par des cellules de la rétine : les cônes.

On distingue 3 sortes de cônes  : Les cônes “bleus”,  “rouges”  , “verts”. Si l’un de ces types de cônes disfonctionne , le cerveau n’aura pas les informations nécessaires  sur la couleur correspondante .

Le daltonisme se manifeste donc de manière concrète  par une perception erronée des couleurs .

    Les personnes possédant une vision normale sont dites  “trichromates normales”, c’est-à-dire qu’elles possèdent les trois types de cônes et voient de ce fait  l’ensemble des couleurs .

    Les  daltoniens sont  dénommés ” dichromates ”  Il ne possèdent que deux types de cônes sur  trois : généralementle bleu et le vert.

 De ce fait, ils ne perçoivent que trois teintes : le bleu, le jaune ainsi qu’ une teinte intermédiaire blanche ou grise.

 L’absence de cônes bleus ou verts est elle beaucoup plus rare.

Noir et Blanc ...

De manière tout à fait  exceptionnelle, deux, voire les  trois types de cônes peuvent manquer, la personne voit la vie  en noir et blanc….

Dans ce cas  , on parle de “monochromatisme” ou ” d’achromatopsie”.

 A l’inverse, il peut exister que tous les cônes soient  bien présents , mais ne transmettent pas correctement le signal correspondant à leur couleur .

Cela  entraîne, dans ce cas ,  une légère altération de la vision colorée. Les personnes atteintes ont un ” trichromatisme anormal”.

Certaines maladies, comme le diabète ou un glaucome, peuvent amener  une baisse de la vision des couleurs, souvent non perçue par les patients.

A la différence du daltonisme, ces  “dyschromatopsies ” peuvent s’aggraver avec l’évolution de la maladie .

 Le daltonisme est lié à une anomalie génétique héréditaire , et relativement fréquente.

Cette “cécité des couleurs” est essentiellement masculine  puisque :

  • 8 % des hommes sont atteints
  • 0,5 % seulement des femmes

Cette disparité est due au fait que le gène du daltonisme est porté par le chromosome sexuel X de type récessif :  C’est-à-dire qu’il suffit de la présence d’un gène normal pour que l’anomalie ne s’exprime pas.

La femme possède deux chromosomes X, elle n’est daltonienne que si ces deux chromosomes, hérités de ses deux parents, portent le gène défectueux, éventualité  très rare.

Par contre , l’homme posséde un seul chromosome X, hérité de sa mère, il suffit que cette dernière lui ait transmis le gène anormal pour qu’il devienne  daltonien.

 Cette transmission liée au sexe permet de comprendre pourquoi les hommes ne transmettent jamais leur daltonisme à leur fils : Ils ne lui donnent que le chromosome Y ,tandis que les mères peuvent transmettre l’anomalie sans être elles-mêmes daltoniennes.

Dépistage ...

On  ne peut pas prévenir le daltonisme, heureusement son dépistage est plutôt simple  et se fait souvent à l’occaion  de  la première visite médicale en milieu scolaire .

 L’anomalie se repère aisément , à l’aide de planches ,  représentant des chiffres ou des dessins constitués  de points colorés sur un fond d’une autre couleur.

 Le daltonien ne peut distinguer le dessin.

Un examen ophtalmologique  approfondi pourra préciser le type de daltonisme.

Aucun traitement n’est en mesure, actuellement, de rétablir une vision normale des couleurs.

Certains opticiens peuvent  proposent des verres et lentilles de contact, censées compenser les anomalies de la perception des couleurs ,mais ces produits restent à perfectionner.

Cependant, le daltonisme n’entraîne pas d’ handicap réel, la personne se fait  son propre système de référence, où les nuances manquantes, sont remplacées par différentes teintes de gris.

 L’existence de cette anomalie n’augmente pas le risque de défaillance visuelle et n’impose pas desurveillance particulière.

 En fait, le principal inconvénient du daltonisme est d’interdirel’accès à  certaines professions, telles que les transports publics .

En contrepartie, l’absence de vision de certaines couleurs est sans doute un avantage dans des domaines graphiques.

Les opticiens d’Optitude rencontrent quelques cas , au fil des ans , parmis leurs client , et leurs conseillent des verres haut de gamme , si correction il y a , venant des meilleurs fabricants , avec les derniers perfectionnements techniques .

A priori , et selon leurs confidences  aux opticiens d’Optitude , les clients daltoniens d’Optitude apprécient toujours le homard , quand il est bien élaboré par un chef spécialiste en  cuisine de la mer ,  la perception des couleurs passe au second plan après la côté gustatif ….